samedi 7 mai 2011

Suppressions de classe : Villeneuve concernée !

A la rentrée prochaine, environ 1 500 classes devraient être fermées dans les écoles françaises, contre moins de 400 ouvertures. 
Il s’agit ici d’une rupture considérable avec le passé, et qui est en contradiction totale avec les défis qui s’imposent aujourd’hui à l’Education nationale et les contraintes toujours plus nombreuses qui pèsent sur les enseignants. Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants que, contrairement à certaines idées reçues, le nombre d’élèves augmente, puisqu’ils seront 4 900 de plus à la rentrée prochaine. Enfin, si l’on se réfère au classement de l’OCDE, la France est parmi les dernières en matière de taux d’encadrement des élèves, ce qui rend ces fermetures encore plus incompréhensibles.
Ces coupes aveugles sont la conséquence directe du processus de suppressions automatiques des postes qui touche l’Education nationale depuis 2007, à l’initiative de la majorité présidentielle, dont notre Maire fait partie. Pour la seule année 2011, 8 967 suppressions de postes seront en effet effectuées dans les écoles publiques, auquel il faut ajouter les 379 emplois de «Rased» (spécialisés dans la grande difficulté scolaire).

A Villeneuve, cela pourrait se traduire dès la rentrée prochaine par la fermeture de deux classes au groupe scolaire Jules Verne (une à Jules Verne A, une autre à Jules Verne B). Ces suppressions allant immanquablement augmenter les effectifs en classe, les organisations syndicales d’enseignants et de parents d’élèves ont engagé un mouvement de protestation énergique.
Nous ne pouvons bien évidemment que soutenir ce mouvement, dans une commune où, plus qu’ailleurs dans les Hauts de Seine, nos enfants doivent pouvoir disposer du droit à une éducation de qualité, compte tenu des handicaps sociaux qu’ils subissent malheureusement par ailleurs, et nous invitons le Maire à intervenir auprès des autorités compétentes pour que ces fermetures de classe n’interviennent pas, dans l’intérêt de nos enfants. 



Arnaud PERICARD et William LEDAY