vendredi 25 janvier 2013

La démocratie locale ne doit pas être qu’un slogan




La majorité municipale ne cesse de nous abreuver d’une autosatisfaction stérile dans de nombreux domaines, et en particulier dans celui de la démocratie locale, en expliquant qu’elle associerait les habitants de la commune à la gestion de la commune.

Malheureusement, la réalité est toute autre.

Si nous nous sommes déjà exprimés, il y a peu, sur les « forums » organisés par la mairie, qui ne sont en réalité que des opérations de communication financées par nos impôts, il y a également beaucoup à dire sur le fonctionnement des « comités de quartier », dont les Présidents, tous proches de la majorité, ont été désignés en parfaite opacité. Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner de la très faible participation des Villenogarennois à ces instances. Il est temps de les réformer afin d’en faire de véritables relais visant à fluidifier l’action de la municipalité au niveau des quartiers.

De même, il est plus que temps que tous les élus, de la majorité comme de l’opposition, assument pleinement leurs rôles en assurant des permanences en mairie, ce qui permet un contact beaucoup plus facile avec les habitants. 

Cela se fait dans toutes les mairies, sauf à Villeneuve ! Plus grave, après nous avoir alloué un bureau (ce que la loi lui obligeait de faire), le Maire nous a interdit d’y tenir nos permanences, au motif que la sécurité des bâtiments ne serait pas assurée ! Les élus d’opposition n’ont par ailleurs aucun accès libre à la mairie, même aux horaires d’ouverture, et doivent demander un badge pour aller en réunion, une fois encore contre toutes les pratiques dans les autres mairies.

Enfin, la démocratie suppose la transparence dans l’allocation des biens publics, dans l’attribution des logements et des subventions aux associations. Comment ne pas être exaspéré lorsque l’on a déposé une demande de logement depuis des années, et de constater que certains sont manifestement favorisées pour des raisons pour le moins obscures, et en tout état de cause non justifiées par l’équité. Il est aussi temps de changer ces pratiques, qui se retrouvent malheureusement également dans les attributions de subventions à certaines associations, sur lesquelles nous reviendrons en détail à l’occasion d’une prochaine tribune.

Arnaud Péricard
William Leday

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